240 pages, 18€
ISBN 979-10-94346-05-1
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> Quatrième de couverture :
FÉLIX GUATTARI Ce qu’il faut retenir, c’est que le fantasme, qui se présente comme quelque chose de singulier, de personnel, d’incompréhensible, de massif, quelle que soit la voie d’accès qu’on y trouve, le point méthodologique, c’est de dire, d’abord, que le fantasme implique l’Autre. À partir de ça, j’essaie d’avancer une définition provisoire du fantasme : le fantasme est une représentation imaginaire ayant pour fin de mettre l’Autre en posture de répondre au désir, comme il est impossible qu’il le fasse en réalité ; ça, c’est une hypothèse. Pourquoi impossible ? Cette impossibilité a sa source dans des raisons de structure. Ces raisons de structure, c’est qu’elles aboutissent à ce qu’automatiquement, le Sujet est amené à éluder le désir, et donc, du même coup, à manquer l’Autre, d’une façon ou d’une autre. C’est important, « d’une façon ou d’une autre », parce que ça déterminera une certaine qualité du fantasme et que ça permettra de le situer dans ce que j’appelais une « histoire », genre histoire hégélienne des figures du fantasme. (Extrait p. 141). Participent à ces discussions : Jean Ayme - Hélène Chaigneau - Jean Colmin - Roger Gentis - Félix Guattari - Ginette Michaud - Robert Millon - Jean Oury - Maurice Paillot - Yves Racine - Horace Torrubia - François Tosquelles - Henri Vermorel et Brivette Buchanan.
1ère édition, juin 2015
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